L’éthique entrepreneuriale s’applique maintenant depuis 50 ans dans les entreprises. Elle comprend un ensemble de bonnes pratiques visant à améliorer les activités managériales. Seulement, l’éthique ne revêt pas le caractère omniprésent chez les entrepreneurs.
Les codes de conduite établis à partir de l’éthique servent à préserver l’ordre interne, en anticipant la gestion des conflits pour garantir la continuité des activités de l’entreprise dans les périodes difficiles.
L’éthique, c’est quoi ?
L’éthique fait partie des facteurs-clés sur lesquels doit se baser un entrepreneur pour réussir. Elle oblige ce dernier à réfléchir sur les valeurs qui justifient et soutiennent ses actions. Dès sa genèse, une entreprise doit déterminer les tiennes pour assurer son développement durable.
L’éthique professionnelle, en plus des codes de déontologie, est propre à chaque entrepreneur. En fonction des valeurs à transmettre, ce dernier se fixe un certain niveau d’exigence à atteindre.
Toutes ces mesures mises en place visent à harmoniser le déroulement des affaires, ainsi que les relations entre les collaborateurs de l’entreprise. L’éthique pousse donc l’entrepreneur à l’exemplarité. Il prendra naturellement pour habitude de traiter ses salariés comme lui-même voudrait être considéré.
Les codes de conduite pour entreprendre
Selon le président d’IBM dans les années 1970, l’éthique et la moralité appliquées dans le domaine professionnel demeurent semblables à celles apposées chez soi, à la maison. Une règle morale prône la prescription, l’ordre, la permission et l’interdiction.
Elle consiste simplement discerner le bien et le mal. A caractère catégorique et personnel, elle n’est plausible que si le chef d’entreprise sache en user à bon escient.
Une règle éthique, quant à elle, se définit comme un impératif hypothétique qui aide dans la prise de décision. Elle regroupe les valeurs applicables à l’ensemble d’une organisation.
Il s’agit des normes auxquels doivent se référer les employés dans des situations où la conduite constitue un élément important.
Quelle éthique pour quelle entreprise ?
D’abord, une éthique peut être autant avantageuse que contraignante. En effet, pour qu’elle soit efficace, il faut qu’elle corresponde au contexte de l’entreprise, c’est-à-dire, à sa notoriété sur le marché et aux valeurs qu’elle aspire à partager.
Autrement, l’éthique risquerait d’aller à l’encontre des convictions de l’entreprise. Ensuite, mettre en place une éthique suscite une responsabilisation des collaborateurs pour les inciter à adopter une attitude juste et conforme aux codes prescrits.
A contrario, si les agissements entravent aux valeurs fixées, l’entreprise est tenue de sanctionner. Dans tous les cas, une relation de confiance s’impose.
Informer les consommateurs de l’existence d’une éthique dans une entreprise améliore l’image de celle-ci en tant qu’acteur moral dans la société. La communication sur la transparence et l’humanisme dont fait preuve l’entreprise attise la fidélité de la clientèle.
Enfin, les deux terminologies, éthique et entreprise sont fréquemment jugés opposés. Dans certains secteurs où la corruption domine, l’éthique représente une menace, ce qui risque des pertes de marchés.
Dans d’autres cas de figure, elle peut très bien attiser de nouveaux clients plus réceptifs, et partageant les valeurs de l’entreprise.
La décision d’un manager de s’engager dans la responsabilité personnelle l’amène à créer des valeurs pour pouvoir entreprendre avec pérennité. Adopter un comportement éthique permet d’envisager l’avenir de l’entreprise sur le long terme, d’innover ses produits et de s’adapter à son environnement commercial.